Cette hausse trimestrielle de la dette publique est la plus forte depuis que l’Insee publie cet indicateur.
La dette publique française a augmenté de 114,1 % du produit intérieur brut (PIB) fin juin, selon le chiffre publié par l’Insee ce vendredi 25 septembre. Ce qui correspond à une hausse de 12,7 points par rapport à fin mars pour 2 638,3 milliards d’euros, soit la plus forte augmentation trimestrielle depuis la publication de cet indicateur, en 1995. "Une part de la progression de la dette (...) alimente la trésorerie des administrations publiques en forte augmentation", notamment pour répondre "à des besoins de financements futurs liés à la crise sanitaire", est-il indiqué dans le communiqué de l’Institut national de la statistique relayé par Le Figaro.
Selon les précisions apportées par l’Insee, la dette de l’État a progressé de 113,4 milliards d’euros. Cette somme a permis le financement des mesures de chômage partiel, les reports de charges. Elle a également servi à la compensation de la baisse des recettes fiscales du fait de la chute de l’activité économique. Dans les détails, la dette des administrations de sécurité sociale (Acoss, Cades, Unédic, hôpitaux et Cnaf) a connu une forte hausse de 84,9 milliards d’euros à cause des mesures de chômage partiel et des reports et des annulations de cotisations sociales. La dette des administrations publiques locales (Apul) a également augmenté (+2,7 milliards).
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