Les contribuables peuvent effectuer la déclaration en ligne de leurs revenus sur le site impots.gouv.fr. Plusieurs nouveautés ont été apportées pour cette campagne.
Le coup d’envoi de la campagne pour la déclaration en ligne des revenus de 2023 a été donné jeudi 13 avril. La chaîne TF1 rapporte les principales nouveautés intégrées, dont la revalorisation du barème de l’impôt.
Dans le but de modérer les effets de l’inflation, ce barème progressif a été relevé de 5,4%. Par ailleurs, l’impôt sur le revenu est divisé en cinq tranches : 0%, 11%, 30%, 41% et 45%. Chacune a son taux d’imposition, et tous les seuils ont été augmentés du même pourcentage. Grâce à ce dispositif, de nombreux contribuables devraient bénéficier d’une baisse d’impôts, sauf ceux qui ont eu une augmentation supérieure à 5,4%.
Une revalorisation du barème de l’indemnité kilométrique est également constatée avec une hausse de 5,4%. Cette mesure concerne deux millions de ménages imposés qui utilisent leur véhicule personnel pour aller travailler. Un simulateur sur le site impôts.gouv.fr peut aider les contribuables à trouver la meilleure option.
Par ailleurs, pour ceux qui pratiquent le covoiturage pour se rendre au travail, les frais engagés sont désormais déductibles au même titre que les frais professionnels à condition qu’ils choisissent la déduction des frais réels. La présentation des justificatifs est toutefois nécessaire.
Côté logement, les propriétaires d’une résidence principale ou secondaire doivent remplir une nouvelle déclaration jusqu’au 30 juin. L’objectif est d’identifier les résidences secondaires et les locaux vacants après la suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale.
En cas de non-déclaration, d’erreur ou d’omission, le contribuable devrait payer une amende de 150 euros pour chacun de ses biens.
La revalorisation du plafond du crédit d’impôt pour les frais de garde d’un enfant de moins de 6 ans figure aussi sur la liste des nouveautés dans cette campagne. Avec la loi de finances 2023, ce plafond passe à 3 500 euros, soit un crédit d’impôt de 1 750 euros. Pour les gardes alternées, il est porté de 575 à 875 euros, soit un bonus de 300 euros.
Jusqu’à présent, la monétisation des RTT est soumise à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales.
Ce dispositif n’est plus appliqué depuis quelques mois, car les rémunérations versées bénéficient du régime fiscal et social des heures supplémentaires. Ainsi, la somme qui en découle, dans la limite de 7 500 euros, est exonérée d’impôts et de cotisations. L’administration fiscale a toutefois précisé que le montant est soumis à la CSG et à la CRDS et est inclus dans le montant du revenu fiscal de référence.
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