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La France appuie les discussions du G20 sur une meilleure taxation des ultra-riches, tout en rejetant un impôt minimal national. Les négociations avancent malgré l’opposition des États-Unis, le gouvernement préférant d’abord analyser les données avant d’envisager un cadre commun.
La France réaffirme son soutien à une taxation renforcée des ultra-riches dans les négociations du G20, tout en s’opposant à un impôt minimal national. Amélie de Montchalin (ministre des Comptes publics) a précisé qu’Éric Lombard (ministre de l’Économie) défendrait cette position lors des prochaines discussions en Afrique du Sud, rapportent les médias nationaux comme 20 Minutes. Initiées sous la présidence brésilienne, ces négociations visent à établir un cadre fiscal international plus équitable. Malgré un consensus général sur la nécessité d’une coopération, un impôt minimal mondial peine à voir le jour. Cette initiative, portée par la France, le Brésil et l’Afrique du Sud, se heurte à l’opposition des États-Unis, freinant les avancées concrètes.
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Le rapport de l’économiste Gabriel Zucman, qui suggère une taxation minimale de 2 % sur le patrimoine, sert de base aux discussions actuelles. Inspirée par cette idée, une proposition de loi a été débattue à l’Assemblée nationale, mais le gouvernement s’y oppose, préférant une approche coordonnée à l’échelle internationale. Amélie de Montchalin a détaillé la stratégie du G20, qui repose d’abord sur la collecte et la comparaison des impôts payés par les milliardaires dans différents pays. Une fois ces données analysées, les négociations pourront s’engager pour définir un éventuel taux minimal. La France reste engagée dans ce processus, misant sur la coopération mondiale pour éviter l’évasion fiscale.
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