Le gouvernement a finalement tranché : le barème de l’impôt sur le revenu sera ajusté en fonction de l’inflation en 2025. Cette décision, qui met fin à plusieurs semaines de spéculations, est une bonne nouvelle pour la majorité des contribuables français.
Mais quelles en seront les conséquences concrètes sur nos porte-monnaie ? Décryptage.
Après avoir envisagé de geler le barème de l’impôt sur le revenu, une mesure qui aurait alourdi la facture fiscale de nombreux ménages, l’exécutif a finalement opté pour une revalorisation en fonction de l’inflation. Cette décision a été certifiée par le ministère du Budget à la rédaction de TF1. Elle vient rassurer les contribuables qui craignaient une hausse inattendue de leurs impôts.
En indexant le barème sur l’inflation, le gouvernement garantit un certain niveau de justice fiscale. Les Français dont les revenus n’ont pas augmenté plus vite que les prix à la consommation verront leur impôt diminuer ou rester stable. Les barèmes de l’impôt sur le revenu feront l’objet d’une nouvelle mise à jour en 2024, en tenant compte de l’inflation estimée à 1,2% par l’Insee. Cette revalorisation s’inscrit dans la continuité des augmentations de 4,8% et 5,4% observées respectivement en 2023 et 2022. Les tranches d’imposition pour 2024 étaient définies comme suit : 0% jusqu’à 11 294 euros, 11% entre 11 294 et 28 797 euros, 30% jusqu’à 82.341 euros ; 41% jusqu’à 177.106 euros ; 45% au-delà. Ces seuils, qui serviront de base au calcul de l’impôt, seront prochainement mis à jour.
Toutefois, cette mesure ne concerne pas tous les contribuables de la même manière. Afin de combler un déficit budgétaire de 20 milliards d’euros, le gouvernement prévoit notamment d’augmenter les impôts des plus aisés. Ils représentent environ 0,3% des foyers fiscaux. Les ménages disposant des patrimoines les plus importants seront invités à contribuer davantage à l’effort collectif. Les personnes ayant bénéficié d’une augmentation de salaire supérieure à l’inflation devront s’acquitter d’un impôt plus élevé, même si la hausse des barèmes doit atténuer cet effet.
Source : TF1 INFO