Le Premier ministre, Michel Barnier, a affirmé ouvertement son intention de faire contribuer les grandes entreprises et les plus riches. Depuis Berlin, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est montré plus prudent le mercredi 2 octobre, soulignant que cette contribution fiscale doit rester restreinte.
Pour Emmanuel Macron, la "taxation exceptionnelle sur les sociétés", telle comme annoncée par le gouvernement Barnier, était "bien comprise par les grandes entreprises". Toutefois, elle doit être "limitée", rapportent les médias nationaux comme Le Parisien. Concernant les finances publiques détériorées de la France, le président a dit depuis un forum à Berlin : "la solution ne doit pas être un ajustement de court terme en coupant des dépenses sociales (…) ni surtaxer car nous n’avons pas de grandes marges de manœuvre fiscales".
Mardi, Michel Barnier a averti que la dette publique massive de la France représentait un danger sérieux pour le pays. Il a proposé de réduire les dépenses et de demander une contribution aux grandes entreprises et aux plus fortunés, évoquant "la justice fiscale". Mercredi, le ministre de l’Économie Antoine Armand a assuré que les contribuables modestes et les entreprises moyennes ne seraient pas touchés, soulignant que la hausse des impôts pour les plus riches serait "temporaire".
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Emmanuel Macron estime que l’amélioration du "taux d’activité des jeunes" et la réduction du "taux de chômage" sont des priorités pour l’économie française. Il remarque que l’Allemagne est plus performante que la France dans ces domaines. Malgré la perte de la majorité après un revers électoral, il souhaite continuer à renforcer la compétitivité et la croissance. Désormais, son action se concentrera surtout au niveau européen.
Emmanuel Macron souhaite aussi réduire le nombre de réglementations dans l’Union européenne, qu’il juge trop contraignantes pour l’innovation économique.
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