ROMAIN DOUCELIN/SIPA
Cette situation est due à la crise liée à l’épidémie de coronavirus et au second confinement. Le dernier trimestre de l’année 2020 reste le plus dur.
En France, l’épidémie de coronavirus a durement affecté l’emploi. Sous l’effet de la crise sanitaire et des mesures prises pour lutter contre la progression du virus sur le territoire, 360 500 emplois dans le secteur privé ont été détruits, selon l’INSEE. L’estimation provisoire de l’Institut national des statistiques et des études économiques, publiée ce vendredi 5 février, affiche une baisse de 1,8%, après cinq années consécutives de hausse.
Après un net rebond au 3e trimestre, avec 312 400 créations d’emplois (+1,6 %), l’année 2020 s’est tout de même difficilement achevée. Malgré un repli modéré de l’emploi du privé (-0,2%, soit 39 600 destructions nettes d’emplois salariés) au dernier trimestre, la forte baisse des trimestres précédents (- 633 300) n’est pas passée inaperçue.
L’emploi salarié privé de l’année passée reste inférieur à son niveau d’avant-crise, selon l’Institut national des statistiques et des études économiques. Fin 2020, il aurait atteint "son plus bas niveau depuis mi-2018". En 2019, 263 100 emplois créés (+1,4%), soit presque 100 000 de plus que l’année précédente. Cela fait cependant 90 000 emplois de moins qu’en 2017.
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