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Alors qu’Emmanuel Macron avait comme objectif l’équilibre budgétaire, il a fait un réajustement dans le programme de stabilité envoyé mi-avril à la Commission à Bruxelles. Le chef de l’Etat prévoit désormais un trou de 1,2% du PIB pour 2022.
Si le ministre de l’Action et des comptes publics avait prévu début avril de "faire en sorte d’avoir le déficit le plus bas possible", selon Les Echos, l’objectif ne serait apparemment pas le cas pour l’Etat. D’après le programme de stabilité incluant les engagements en matière de finances publiques pour les années avenir, envoyé mi-avril à Bruxelles, Emmanuel Macron a renoncé à faire reculer le déficit budgétaire du seul Etat durant son quinquennat. Le président de la République anticipe dorénavant un trou de 1,2% du PIB pour 2022, abandonnant ainsi l’objectif du défi zéro pour les comptes budgétaires de la France.
Un effet de la crise des "Gilets Jaunes"
Ce changement de ligne sur le plan économique s’expliquerait à priori par les mesures prises en réponse à la crise des "Gilets Jaunes", note le quotidien. L’Etat avait d’abord renoncé à des impôts, puis de nouvelles dépenses, comme la hausse de la prime d’activités, ont été programmées à la fin de l’année 2018. Ensuite, il y a les mesures post grand-débat annoncées récemment par le président qui viennent s’ajouter à la facture. Il y aura donc environ une vingtaine de milliards d’euros de dépenses supplémentaires ou de recettes en moins non financées.
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