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Le budget de la Sécurité sociale intègre une hausse de la taxe soda, adopté définitivement pour encourager une réduction des sucres dans les boissons concernées. Cependant, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, exprime son désaccord face à cette mesure.
Le Parlement a validé définitivement le budget de la Sécurité sociale, incluant une hausse de la taxe soda pour limiter la consommation de sucre et générer de nouvelles recettes. Cependant, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, critique cette mesure, estimant qu’elle impacte injustement la filière sucrière française. Selon elle, dans le Grand Jury RTL-M6-Public Sénat du dimanche 23 février, ces taxes comportementales ne modifient pas réellement les habitudes des consommateurs. La ministre rappelle que derrière cette taxe, il y a des producteurs directement touchés. Défendant un secteur "emblématique", elle appelle à une approche plus équilibrée pour soutenir l’industrie sucrière nationale.
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En France, la taxe soda s’applique aux entreprises qui fabriquent, importent ou distribuent ces boissons, y compris gratuitement. Le budget de la Sécurité sociale pour 2025 prévoit une augmentation validée par le Sénat, allant de 4 à 35 centimes par litre. Cette mesure vise à réduire la consommation de sucre pour lutter contre l’obésité et le diabète, tout en incitant les industriels à revoir leurs formulations. Fin 2023, l’OMS a recommandé aux gouvernements d’augmenter ces taxes, rappelant que seulement 108 pays les appliquent avec un taux moyen de 6,6 % du prix d’un soda, rappelle RTL.
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