La Première ministre Élisabeth Borne l’a affirmé samedi dans une interview accordée au journal Le Parisien. Ce n’est, cependant, pas la solution qu’elle privilégie.
Après la pandémie de coronavirus, l’éclatement de la guerre en Ukraine affecte considérablement l’économie dans le monde. Les prix flambent partout. En France, l’inflation s’aggrave (+6,1 % en juillet). La situation a déclenché un débat sur la taxation des superprofits des entreprises, mais cette mesure a été rejetée par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Alors qu’E. Borne doit s’exprimer devant le Medef lundi, elle a affirmé samedi, lors d’un entretien accordé au journal Le Parisien, qu’elle ne "ferme par la porte" à une taxation des "super profits" des entreprises. "Personne ne comprendrait que des entreprises dégagent des profits exceptionnels alors même que les Français peuvent être inquiets pour leur pouvoir d’achat", selon ses dires.
La Première ministre n’écarte pas cette mesure, mais ce n’est pas non plus la solution privilégiée. Elle souhaite que les entreprises qui le peuvent "baissent les prix pour le consommateur et donnent du pouvoir d’achat à leurs salariés".
Mme Borne estime que les entreprises qui font des super profits doivent "prioritairement rendre du pouvoir d’achat aux Français en mobilisant les dispositifs votés début août", tels que le triplement de la prime pouvoir d’achat, sans charges sociales ni fiscalité. Des sociétés auraient déjà pris des engagements, et les services de l’État veilleront à ce "qu’ils soient respectés". Pour la Première ministre, "tout le monde doit être responsable".
> Suivre l’actualité en France sur Linfo.re.