La banque française s’est vue infliger une amende de 1,2 milliard d’euros par diverses agences américaines, pour avoir violé des embargos économiques, selon la Banque centrale américaine.
Pour solder son litige avec les autorités américaines dans le cadre de l’affaire de violation des sanctions économiques des Etats-Unis à l’encontre de plusieurs pays, la Société Générale va payer 1,2 milliard d’euros.
Dans un communiqué publié lundi, Frédéric Oudéa, son directeur général a reconnu les manquements identifiés dans le cadre des enquêtes. Il affirme avoir trouvé un accord avec les autorités américaines pour en finir avec ces dossiers.
Dans un communiqué, la banque française indique que cette grosse amende serait totalement couverte par la provision pour litiges inscrite dans ses comptes. Son dirigeant a assuré que ces accords avec les autorités américaines "n’auront pas d’impact supplémentaire sur les résultats de la banque en 2018".
La Société Générale était dans le viseur des autorités américaines depuis plusieurs mois. Elle était accusée d’avoir effectué des transactions en dollars avec des pays, des personnes ou des entités faisant l’objet de sanctions économiques américaines et relevant des lois de l’Etat de New York. Une grande partie des violations pour des opérations estimées à 4,8 milliards d’euros, concernaient Cuba, le Soudan et l’Iran.
Les autorités américaines placeront toutefois la banque de France sous surveillance durant trois ans, au bout desquelles les poursuites seront abandonnées.
La SG s’est par ailleurs engagée à coopérer avec les autorités américaines, conformément aux accords. "A l’avenir, notre objectif est d’être un partenaire de confiance", a assuré Frédéric Oudéa. Dans son plan stratégique +Transform to Grow+, sa priorité serait dorénavant d’enraciner "une culture de responsabilité" dans la manière de diriger et développer les activités au sein de la banque.
(Source : Le Parisien)