Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé des dispositifs économiques au micro du journal de 20h de TF1.
Invité du journal de 20h de TF1, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé une révision à la baisse de 1,4 à 1% de croissance de la France pour 2024. Le gouvernement français a ainsi nettement diminué sa prévision et s’aligne sur d’autres estimations, rapporte Europe 1. En effet, la Banque de France mise sur une croissance économique proche de 0,9%, le FMI (Fonds monétaire international) table sur un chiffre de 1% alors que l’OCDE 0,6%.
Concernant le déficit public, Bercy compte toujours le ramener à 4,4% du PIB contre 4,9% anticipé pour 2023. "Nous nous gardons aussi la possibilité d’un budget rectificatif à l’été en fonction des circonstances économiques et en fonction de la situation géopolitique", a noté le ministre.
Selon ses dires, cette décision tient compte du nouveau contexte géopolitique. Il a entre autres cité la guerre en Ukraine, le Moyen-Orient, le ralentissement économique très marqué en Chine et une récession en 2023 en Allemagne.
Le ministre a aussi dévoilé un plan d’économie de 10 milliards d’euros sur les dépenses de l’Etat afin de respecter ses objectifs budgétaires. "Cinq milliards d’euros devront être économisés sur le budget de fonctionnement de tous les ministères", a-t-il expliqué en mentionnant par exemple sur les dépenses d’énergie ou les achats.
L’aide publique au développement et celle destinée à la rénovation énergétique MaPrimeRénov seront également réduites respectivement de près d’un milliard d’euros et d’un milliard d’euros. "On avait annoncé une enveloppe supplémentaire de 1,6 milliard de 2023 à 2024 et il y aura toujours une augmentation de 600 millions, mais nous récupérons 1 milliard", a précisé Bruno Le Maire.
Ce dernier a aussi évoqué une "troisième série d’économies", d’un milliard d’euros au total qui portera sur "les opérateurs de l’Etat". Il a notamment cité l’Agence nationale de la cohésion des territoires, Business France, France compétences ou encore le Centre national d’études spatiales.
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