Le ministre délégué chargé des Comptes publiques a estimé que la mise en œuvre de cette nouvelle mesure économique permettra de faire une économie de 200 millions d’euros.
Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, a récemment révélé la mise en place d’ une mesure significative concernant le compte personnel de formation (CPF).
Dès 2024, les salariés devront contribuer de manière forfaitaire à ce dispositif. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan d’économies supplémentaires de 10 milliards d’euros prévu pour cette année. Thomas Cazenave a expliqué aux journalistes la nécessité de cette mesure participative. « Cette participation forfaitaire va être mise en œuvre dès cette année, ce qui nous permettra de générer 200 millions d’euros d’économies sur un total de 2 milliards », a indiqué le membre du gouvernement.
Cette mesure intervient dans un contexte économique complexe, marqué par des contraintes budgétaires. Le ministre souligne que cette participation est juste et nécessaire pour préserver l’équilibre des comptes publics. En effet, le gouvernement cherche à réaliser des économies supplémentaires pour faire face aux défis économiques actuels.
Selon les informations fournies par le ministère de l’Économie et des Finances au Figaro, le montant du ticket modérateur pour les formations professionnelles n’a pas encore été définitivement fixé. Toutefois, il est prévu qu’il représente au moins 10% du coût total de la formation. Il est également spécifié que les salariés seront exemptés de ce ticket modérateur si leur employeur couvre les frais en cas d’insuffisance de solde. De même, les personnes en situation de chômage bénéficieront d’une exonération de ce coût supplémentaire.
Le gouvernement a baissé sa prévision de croissance pour 2024, passant de 1,4% à 1%, et a annoncé un plan d’économies supplémentaires de 10 milliards d’euros pour atteindre son objectif de ramener le déficit public à 4,4% du PIB pour 2024. « Le ralentissement économique, c’est le prix à payer de la victoire contre l’inflation », a indiqué Bruno Le Maire. Il faudra trouver cinq milliards d’euros d’économies, soit la moitié du total, en réduisant les dépenses de fonctionnement des ministères. Thomas Cazenave a aussi mentionné la réévaluation de certaines politiques publiques.