Pénalisés par l’avancée de l’épidémie de coronavirus, les prix du pétrole ont observé une chute drastique. La situation entraîne de lourdes conséquences sur l’économie mondiale.
A cause de l’échec de l’Opep et de ses alliés à se mettre d’accord pour soutenir les cours de pétrole brut, affectés par l’épidémie de coronavirus, l’Arabie Saoudite a décidé de se lancer dans une vaste braderie. Le pays a baissé ses tarifs de 20 % au cours des dernières heures et il s’agirait de la plus importante réduction de ses prix pétroliers en vingt ans, selon Ouest-France.
Alors que le coût du baril juste avant le début de l’épidémie de coronavirus était à 70 dollars, il est actuellement à 35 $, note RTL. Cette réduction devrait se traduire sur les prix à la pompe, avec une baisse de l’ordre de 4 ou 5 centimes par litre d’essence ajoute le média. Mais comme l’économie est évaluée par rapport au prix du pétrole, ce repli est une mauvaise nouvelle et les pays déjà en difficulté seront encore plus fragilisés.
En Asie, les cours du pétrole ont lourdement baissé ce lundi matin. D’après Le Monde, le baril de Brent de la mer du Nord aurait baissé de 20,5 % à 35,99 dollars. Les observateurs du marché estiment cependant que le cours pourrait atteindre son niveau historiquement bas de 2016 - autour de 30 dollars - les prochaines semaines.
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