Ce chiffre témoigne une nouvelle fois des lourdes conséquences du confinement imposé en France pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.
C’est la première fois que l’Insee a enregistré un tel effondrement depuis l’instauration de la mesure de l’activité économique française de façon trimestrielle. A cause de l’épidémie de coronavirus qui a paralysé le secteur économique pendant plusieurs mois, la France a enregistré un plongeon historique de 13,8 % de son produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre. L’Insee a également révisé sa mesure de l’activité au premier trimestre. La chute est donc passée de 5,3 % à 5,9 %. "L’évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l’arrêt des activités "non-essentielles" dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai", est-il indiqué dans un communiqué de l’institut relayé par 20 Minutes.
Les analystes et l’Insee lui-même ont cependant estimé une chute de l’activité au deuxième trimestre plus élevée à raison de 17 % au mois de juin. Dans les détails, la consommation des ménages a reculé de 11 % contre 17,8 % pour les investissements et de 25,5 % pour les exportations. "La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l’activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", a expliqué l’Insee. La plus forte baisse trimestrielle du PIB avant la crise du coronavirus remonte au deuxième trimestre 1968 avec la grève générale en mai. Après cet effondrement, l’Insee table sur une belle remontée pour le troisième trimestre (+19 %). Natixis prévoit une hausse de 16 % et la Banque de France 14 %.
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