Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a indiqué au micro de France Info, ce mardi 24 mars, que le recours au chômage partiel en France toucherait 730 000 salariés.
Afin d’endiguer la propagation du coronavirus, le président de la République française a opté pour le confinement depuis le mardi 17 mars. A la suite des mesures prises par le gouvernement, le télétravail doit être mis en place pour tous les postes qui le permettent. Tous les salariés ne pourront pourtant pas continuer à assurer leur fonction.
Pour éviter le licenciement et la difficulté de faire redémarrer l’économie après la pandémie de Covid-19, l’exécutif a facilité le chômage partiel. Le ministre de l’Economie a affirmé que le nombre de salariés concernés par ce dispositif est de 730 000. Précisant que le coût de la mesure s’élevait déjà à 2,2 milliards d’euros, Bruno Le Maire a ajouté : "On a provisionné 8,5 milliards d’euros, ça sera davantage".
L’Etat a décidé de financer le chômage partiel des salariés contraints à l’arrêt afin de sauvegarder des emplois en cas de baisse temporaire d’activité. D’après le site Capital, l’Etat paiera 5,5 milliards d’euros et l’Unedic prendra en charge 3 milliards pour ce dispositif, selon la loi de finances rectificative au budget de l’Etat adoptée la semaine dernière.
Alors que le chômage partiel ne concernait encore que 400 000 salariés, il y a six jours, le ministère du Travail a indiqué que le montant cité plus haut permettrait de financer l’équivalent de 15% des heures travaillées pendant deux mois. L’indemnité perçue devrait correspondre à 70% de la rémunération brute au minimum, selon toujours le Capital.
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