L’Association des CCI d’Outre-mer (ACCIOM) a alerté, ce lundi 1er juin, sur les conséquences économiques du confinement lié au nouveau coronavirus en Outre-mer, notamment pour les dix prochaines années.
Environ 60 000 emplois sont menacés en Outre-mer, selon l’Association des CCI d’Outre-mer (ACCIOM). Ce lundi 1er juin, ce dernier a ainsi tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences économiques du confinement lié à la Covid-19 dans ces territoires. "Si les entreprises ultramarines ne retrouvent une activité normale qu’au 1er septembre, l’impact économique, déjà très lourd en Outre-mer, doublera", a souligné l’association.
Selon une étude, les Outre-mer ont connu une perte de chiffre d’affaires à hauteur de 12 millions d’euros en moyenne par jour de confinement. Ces pertes vont de 5 (Guyane) à 24 millions d’euros (La Réunion), rapporte Le Figaro. "Les entreprises ultramarines devraient être plus affectées par la crise que leurs homologues métropolitaines, en raison de la contribution relativement plus importante des services de proximité (commerce, services aux entreprises et aux ménages) au PIB marchand", a analysé l’ACCIOM.
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Si le redémarrage des activités ne s’effectuait qu’au mois de septembre, l’ampleur de cette crise pourrait être beaucoup plus importante, selon l’association. Elle peut se traduire par un recul de 10 % du PIB sur l’année. Il faut tout faire pour accélérer la reprise, surtout pour le secteur touristique. L’association appelle, en outre, à des actions volontaristes pour la consommation des ménages.
En guise de solution, l’ACCIOM a suggéré la hausse des transferts publics bénéficiant à certains ménages, la réduction de l’impôt sur le revenu et/ou des cotisations sociales à la charge des salariés, ou encore la mise en place d’un taux d’intérêt négatif sur les dépôts à vue au-delà d’un certain plafond.
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