Parmi les mesures figurent le renforcement des contrôles sur la recherche d’emploi et l’augmentation des formations courtes pour les demandeurs d’emploi.
Lors d’une interview accordée aux Échos, Olivier Dussopt a exprimé la nécessité d’"accélérer la mise en œuvre des réformes engagées" pour contrer une remontée du chômage. Parmi les actions immédiates, le ministre du Travail met en avant le renforcement de France Travail, qui succédera à Pôle emploi au 1er janvier. Il prévoit une augmentation de 25 % au premier semestre 2024, du nombre d’entrées en formations courtes et opérationnelles avant embauche pour les demandeurs d’emploi. Ce dispositif, jugé efficace, sera simplifié pour en optimiser les résultats.
Un autre axe majeur de son plan consiste à doubler le nombre de contrôles de recherche d’emploi, actuellement à 500 000 par an. Le ministre précise que ces contrôles seront ciblés sur les demandeurs d’emploi ayant suivi une formation qualifiante et qui refuseraient un emploi correspondant à leurs qualifications.
Au-delà de ces actions immédiates, Olivier Dussopt envisage un "acte II de la réforme du marché de l’emploi", axé sur plus de formations, de flexibilité, de mobilité et d’anticipation. Bien que des mesures précises nécessitent une concertation plus approfondie avec les partenaires sociaux, le ministre du Travail soulève la question de la simplification, évoquant notamment le délai de contestation en justice en cas de licenciement. Il estime que le délai actuel en France, l’un des plus longs en Europe, pourrait freiner les embauches. Il souhaite une durée plus raisonnable que les 12 mois actuels.
Source : Leparisien.fr