Le groupe Carrefour a déjà annoncé un plan de "réductions d’effectifs significatives dans chacun" des sièges européens.
Le distributeur Carrefour envisagerait la suppression de près de 1 000 postes dans ses sièges en France, selon une source proche du dossier confirmant des informations de presse mercredi. Contacté, le groupe a répondu qu’ils ne font pas de commentaires. "Nous privilégions le dialogue avec les partenaires sociaux", a-t-il précisé à la presse française, selon TF1.
Le quotidien La Lettre A a affirmé de son côté que "selon (ses) informations, un millier de postes sont ciblés sur le seul périmètre France du groupe et que le total à l’échelle de l’Europe est toujours en cours d’évaluation".
Pour rappel, le distributeur a des sièges à Massy (Essonne), Evry (Essonne) et Mondeville (Calvados). Une source proche du dossier a toutefois assuré que le nombre de postes concernés dans le pays serait inférieur à 1 000.
Le syndicat CFDT avait indiqué sur Twitter s’attendre à "une nouvelle restructuration qui s’annonce avant la fin d’année" en marge de l’assemblée générale du groupe vendredi. Il a signifié que les organisations syndicales devraient être prochainement invitées à négocier "un avenant spécifique sièges pour ce nouveau plan de départ". Ainsi, elles ont préféré avoir plus d’informations avant de se positionner officiellement.
Le PDG du Carrefour Alexandre Bompard a présenté sa stratégie à horizon 2026 pour le distributeur. Il a annoncé un nouveau plan d’"économies de coûts" de 4 milliards d’euros passant notamment par "des réductions d’effectifs significatives dans chacun" des sièges européens.
Aucun détail n’a été mentionné sur l’ampleur de ces suppressions, mais le patron a simplement indiqué qu’en Europe, "il y a un potentiel énorme de mutualisation à exploiter et que tout ce qui doit être mutualisé dans notre organisation va l’être".
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