La principale disposition du projet de loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 a été approuvée par le Sénat mercredi. Le budget des armées montera à 2 % du PIB.
La LPM a été admise à l’Assemblée nationale fin mars et sera mise au vote du Sénat le 29 mai. Elle passera ensuite devant la commission mixte paritaire. Cette dernière aura pour mission de trouver une version commune aux deux chambres.
Le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense Christian Cambon (LR) a garanti à la ministre des Armées Florence Parly que le Sénat aidera l’armée à tenir les engagements qui ont été pris. Il s’est également félicité d’avoir un texte donnant aux armées des moyens pour mener à bien leur mission.
Pendant le débat sur la LPM, les sénateurs ont décidé que tous les ans, le gouvernement présentera aux présidents des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat chargés de la défense les principales évolutions et les enjeux de la programmation budgétaire du ministère de la Défense.
Les sénateurs ont également encouragé les programmes de logements sociaux en faveur des personnels militaires. De l’autre côté, ils ont été unanimes sur l’adoption d’un amendement du groupe CRCE permettant une meilleure prise en charge des dommages et préjudices psychiques subis par les réservistes.
Cependant, le financement du service national universel a été exclu de la LPM par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Cette dernière a, par contre, complété l’article par l’autorisation des militaires à devenir conseillers municipaux dans les petites communes regroupant moins de 30 000 habitants ou de devenir membres du collège électoral sénatorial.
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(Source : Le Figaro)