Jacques Witt/SIPA
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a précisé ce jeudi que cette contribution concernera uniquement une minorité de ménages, soit 0,3 % des foyers les plus fortunés.
Le gouvernement prévoit une mesure inédite pour 2025, destinée à faire participer les ménages les plus riches à l’effort de redressement économique. Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé une "contribution exceptionnelle" visant les Français les plus aisés. Ce jeudi, Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, a précisé les contours de cette initiative : seuls 0,3 % des foyers, ceux dont les revenus dépassent 500 000 euros par an, seront concernés. Le but de cette mesure, annoncée par le Premier ministre, Michel Barnier, est de demander un effort supplémentaire aux ménages les plus favorisés, tout en tenant compte de leur situation fiscale individuelle.
Laurent Saint-Martin a expliqué que cette contribution exceptionnelle serait temporaire et aurait pour objectif de consolider la politique de relance économique engagée ces dernières années. Grâce à ces mesures, la France a vu son taux de chômage baisser et a enregistré davantage d’ouvertures d’usines. Toutefois, les modalités exactes de cette contribution n’ont pas encore été définies. Le gouvernement pourrait envisager un système de "taux minimum" d’impôt sur le revenu, pour s’assurer que les contribuables les plus aisés ne puissent pas réduire indéfiniment leur imposition via des niches fiscales.
Afin de calmer les inquiétudes du grand public, Laurent Saint-Martin a également affirmé qu’il n’y aurait pas d’augmentation généralisée de l’impôt sur le revenu. La grande majorité des contribuables ne seront donc pas affectés par cette mesure. Seuls 0,3 % des foyers, soit une petite fraction des ménages, devront verser cette contribution exceptionnelle. "On ne touche pas 99,7% de nos contribuables", a-t-il précisé. Le projet de loi de finances, qui sera présenté le 10 octobre prochain, apportera des précisions sur les modalités exactes de cette mesure.
Source : Lefigaro.fr
