Le gouvernement a dévoilé les grandes lignes du budget 2025, avec un objectif clair : réduire drastiquement les dépenses publiques sans alourdir la fiscalité des classes moyennes et populaires.
Durant sa prise de parole à l’Assemblée nationale, François Bayrou a dévoilé sa politique budgétaire. Via son ministre des Comptes publics, le gouvernement a détaillé les mesures phares de ce plan budgétaire ambitieux.
Amélie de Montchalin a expliqué ce mercredi 15 janvier un effort sans précédent pour diminuer les dépenses de l’État. Prévoyant plus de 30 milliards d’euros d’économies, elle a précisé qu’il s’agit de la réduction la plus importante depuis 25 ans. En parallèle, une hausse des recettes estimée à 21 milliards d’euros viendra compléter ce plan.
Lors de son intervention sur TF1, la ministre a affirmé que ce plan d’économies ne se traduirait pas par une hausse des impôts pour les classes moyennes et populaires. Elle a toutefois rappelé que « l’impôt doit être payé par tous », sous-entendant une vigilance accrue sur l’évasion fiscale.
Dans le cadre du projet de budget, le gouvernement entend instaurer une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines, une mesure qui pourrait rapporter jusqu’à 2 milliards d’euros. Amélie de Montchalin a souligné que la suroptimisation fiscale, bien que légale, doit être encadrée pour garantir une contribution équitable de tous. Cette initiative fait écho à une proposition antérieure d’instaurer une contribution différentielle pour les hauts revenus.
En conclusion, ce budget 2025 marque un tournant pour les finances publiques, combinant discipline budgétaire et justice fiscale.