Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, insiste sur l’importance de valider le budget élaboré sous la direction de François Bayrou, fruit de discussions aboutissant à un consensus. Elle alerte sur les conséquences d’un rejet, qui risquerait de bloquer le fonctionnement du pays.
François Bayrou s’apprête à engager le 49.3 pour faire passer les textes budgétaires ce lundi 3 février. Sur RTL, Amélie de Montchalin met en avant l’urgence d’éviter une nouvelle censure. La ministre des Comptes publics affirme que le budget soumis au vote résulte d’un compromis trouvé en Commission mixte paritaire. Elle souligne que le pays ne peut se permettre un blocage institutionnel et appelle les députés à assumer leurs responsabilités. Sans demander aux oppositions de soutenir la majorité, elle insiste sur la nécessité de maintenir un fonctionnement parlementaire stable plutôt que de provoquer une impasse politique nuisible à la France.
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"Ce budget est un budget de compromis", insiste Amélie de Montchalin, dans des propos retranscrits sur le site de RTL. Selon la ministre : "si nous n’avons pas de budget, un million de Français rentreront dans l’impôt sur le revenu, 18 millions de Français verront leurs factures augmenter". Elle explique ensuite que : "toutes les mesures d’accompagnement face aux crises, à la fois climatiques et économiques, pour les agriculteurs ne peuvent pas être prises". De ce fait "la question c’est : est-ce que le pays repart ?".
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