Le gouvernement a du mal à rallier les soutiens. Le projet de loi de finances cherche à réaliser 40 milliards d’euros d’économies, tout en annonçant 20 milliards d’euros d’augmentations fiscales, dont 5,7 milliards ciblés sur les ménages.
Pour Jean-Luc Mélenchon, "ce budget est une calamité". Le chef de file de La France insoumise a déploré "les 4 000 postes en moins dans l’Éducation". Sur son compte X, il a lâché : "après avoir propagé la misère, voici l’organisation de l’ignorance". Le budget de l’Éducation nationale, qui représente la principale dépense de l’État, anticipe une réduction de 4 000 postes d’enseignants par rapport à 2024, principalement dans les écoles maternelles et élémentaires. "Si la classe ou l’école de vos enfants ferme à la rentrée 2025, vous saurez qui remercier. Des faussaires et des menteurs", a appuyé de son côté le porte-parole du Parti communiste, Léon Deffontaines, rapporte notamment Le Point. L’Insoumis Éric Coquerel, président de la commission des Finances, a évoqué pour sa part un "budget de super-austérité".
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Le député RN Jean-Philippe Tanguy a critiqué la gestion du budget, affirmant qu’il n’y a pas de rupture avec les cinq dernières décennies. Il dénonce une répartition inégale de l’effort, avec 7 milliards d’euros prélevés sur les classes moyennes et populaires, contre seulement 2 milliards pour les plus riches. Il a estimé que ce budget pénalise davantage les Français, notamment les retraités, sans réduire le gaspillage. Au sein du camp macroniste, des préoccupations se sont exprimées sur les hausses d’impôts et leurs impacts sur la croissance. Le groupe MoDem, lui, s’est dit prêt à débattre, mais souhaite davantage de réformes structurelles, tandis qu’Olivier Serva a appelé à ne pas diminuer le budget pour l’Outre-mer.
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