La croissance économique française est en deçà des prévisions initiales. Cependant, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé avoir trouvé des solutions permettant de réaliser des économies de 16 milliards d’euros.
Dans la journée du jeudi 14 septembre, la Banque centrale européenne a relevé son taux d’intérêt de référence au niveau le plus élevé. Cette mesure a été prise pour lutter contre l’inflation, mais aura pour effet d’alourdir la dette de la France. Cette dernière est prévue de dépasser les 48 milliards d’euros en 2024. De son côté, le gouvernement tablait initialement sur une croissance du produit intérieur brut de 1,6 % pour l’année prochaine, mais cette prévision a été révisée à la baisse, s’établissant désormais à 1,4 %.
Malgré une progression économique moins dynamique, le ministre de l’Économie et des Finances reste optimiste quant à la croissance en 2024, tirée par la production manufacturière, la fin de la crise inflationniste et la reprise de la consommation. La perspective d’une croissance modérée s’accompagne de défis économiques supplémentaires en raison de la décision de la Banque centrale européenne d’augmenter son taux d’intérêt de référence.
Face à cette situation, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé que le gouvernement prévoit de réaliser des économies substantielles de 16 milliards d’euros. Une grande partie proviendrait de la suppression progressive du bouclier tarifaire. D’après les médias, 6 milliards d’euros seront générés par des réductions d’aides aux entreprises, des ajustements dans la politique de l’emploi et la mise en place de la réforme de l’assurance-chômage.