Illustration/SIPA
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020 a été dévoilé ce lundi. Voici les grandes lignes de ce budget 2020 de la Sécurité sociale.
Le gouvernement a dévoilé, lundi, les principales mesures du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020. Des innovations qui sont examinées de très près face au déficit de la Sécurité sociale. Le "trou de la Sécu" devrait d’ailleurs atteindre 5,1 milliards. Gros plan sur le budget de la "Sécu" 2020.
A partir de 2020, les aidants qui soignent un proche âgé, malade ou handicapé bénéficieront d’un congé indemnisé. La mesure sera mise en place en octobre 2020 pour un coût de 100 millions d’euros en année pleine. Dans les détails, il s’élèvera à 43 euros par jour pour une personne en couple contre 52 euros pour une personne isolée. C’est le même montant prévu pour le congé pour un enfant malade.
En 2020, les recrutements vont augmenter dans les Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Au total, 5 200 emplois supplémentaires sont prévus.
Près de 60 000 femmes seraient concernées par ce forfait de transport et d’hébergement hôtelier ou hospitalier. Il s’agit de celles qui habitent à plus de 45 minutes d’une maternité. Cette mesure est chiffrée à 10 millions d’euros la première année. Le but est de leur proposer une offre périnatale sécurisée en les prenant en charge quelques jours avant le terme.
Le certificat médical pour la pratique sportive d’un enfant ne sera plus obligatoire. A partir de 2020, il sera supprimé et remplacé par une déclaration sur l’honneur remplie par les parents. Cette "mesure de simplification" concerne "plus de 6 millions de mineurs licenciés dans des clubs et/ou fédérations sportives", selon le gouvernement cité par Franceinfo. Une mesure qui permettra de réaliser une économie de 30 millions d’euros l’an prochain.
En 2020, la Sécurité sociale va rembourser l’accompagnement des patients après un cancer avec une enveloppe de 10 millions d’euros pour la première année de sa mise en œuvre. Les établissements de soins devront composer le forfait selon les offres qu’ils veulent proposer.
Un "service public de versement des pensions alimentaires" sera disponible en 2020 pour les parents séparés afin d’éviter les impayés. Les Caisses d’allocations familiales seront alors les intermédiaires. Le coût de la mesure est évalué à plus de 40 millions d’euros en 2020. Il pourrait s’élever à 120 millions par an à partir de 2022.
Le gouvernement envisage de renforcer les sanctions envers les industriels en cas de défaut de constitution d’un stock de sécurité et en cas de défaut d’information à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Après chaque jour de rupture, la sanction peut aller jusqu’à un maximum de 30 % du chiffre d’affaires journalier moyen réalisé en France.
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