Le gouvernement a annoncé dimanche 26 août les grandes lignes du budget 2019 dans un entretien livré au Journal du Dimanche (JDD). Parmi les mesures chocs : la hausse des pensions de retraite ne sera plus indexée sur l’inflation.
Dimanche 26 août, le Premier Ministre, Edouard Philippe a dévoilé les mesures prises par le gouvernement pour le budget 2019. Un budget qui va obliger les Français à se serrer la ceinture.
Les retraités montent au créneau car ils estiment qu’ils vont une nouvelle fois payer le prix fort. Tous comme les bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement (APL) et des allocations familiales. "Elles vont progresser de 0,3 % par an en 2019 et en 2020." Une hausse toute relative par rapport à celle de l’inflation qui est de 1,6 % en 2018.
"Nous assumons une politique qui rompt avec l’augmentation indifférenciée des allocations", souligne Edouard Philippe.
Edouard Philippe l’assure dans le JDD : "Aucune prestation sociale ne sera réduite". Certaines prestations vont néanmoins très peu augmenter et c’est le cas de l’aide personnalisée au logement (APL), des allocations familiales et des pensions de retraite.
Pour Marie-Claudine, ce n’est pas bon. "Avec nos petites retraites on gagn pas beaucoup, on nous retire encore 30 à 40 euros."
Le gouvernement justifie cette nouvelle mesure par une "transformation de l’action publique". Des réductions concentrées sur le ministère des Finances, dans l’audiovisuel public et dans le réseau extérieur de l’Etat. En 2019, l’exécutif prévoit de supprimer 4 500 postes.
Une baisse contrecarrée par une hausse de 2 000 agents dans la police, la gendarmerie et la DGSI. Mais également 1 300 dans le domaine de la justice.
Une nouvelle qui ne va pas ravir les collectivités mais également les services concernés. Le gouvernement va continuer à réduire le nombre de contrats aidés.
"Nous voulons diminuer le financement des politiques qui ne sont pas efficaces."
Une mesure qui prendra effet en septembre 2019 annonce le gouvernement. "Nous voulons que les Français puissent revenir vers le travail."
Cette suppression devrait permettre aux Français de gagner quelques euros supplémentaires chaque année. Le calcul est fait pour Edouard Philippe. "Cela représentera en moyenne plus de 200 euros supplémentaires par an".
"C’est par le retour à l’activité et une meilleure rémunération du travail que notre pays sera plus prospère", indique le Premier Ministre.
Les aides pour les citoyens les plus fragiles qui bénéficient du RSA, ou ceux qui perçoivent la prime d’activité, le minimum vieillesse ou encore l’allocation pour les adultes handicapés seront quant à elles augmentées.