Le vice-président de la Commission européenne a averti que quatre pays, dont la France, doivent "réduire leurs dépenses" afin de se conformer aux limites fixées par l’Union européenne.
Pour la Commission européenne, la France, la Croatie, la Finlande, et la Belgique "risquent de ne pas être en ligne avec les recommandations" budgétaires de l’UE pour l’année prochaine, pour dépenses publiques excessives. Lors d’une conférence de presse mardi 21 novembre, le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, a annoncé que ces quatre pays devront "réduire leurs dépenses" afin de se conformer aux limites établies par l’Union européenne.
Tous les six mois, Bruxelles rend compte des trajectoires budgétaires des 20 pays membres de la zone euro. Mardi, l’avis de la Commission européenne sur les projets de budget pour 2024 a été publié. À Paris, le ministère des Finances affiche une certaine confiance. Selon les informations provenant de Bercy, la France est "en ligne" avec l’objectif de réduire le déficit public, prévu à 4,4% du produit intérieur brut (PIB), par rapport à 4,8% en 2023, soulignent les médias nationaux comme Le Figaro.
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À partir de 2027, le déficit doit être réduit à 3%, conformément à la limite établie par le Pacte de stabilité, le cadre budgétaire contraignant pour les pays utilisant la monnaie unique. "Des progrès substantiels ont été réalisés en ce qui concerne les éléments structurels de la situation budgétaire en France", a d’ailleurs loué Paolo Gentiloni, commissaire à l’Économie.
La Commission se réjouit du fait qu’aucun projet de budget pour 2024 au sein de la zone euro ne comporte de "risque sérieux" de violation du Pacte. La limite fixée par l’UE pour la croissance des dépenses primaires nettes, excluant les charges d’intérêt et l’impact des variations d’impôts, était établie à 2,3% pour la France en 2024.
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