Le gouvernement s’est dit "favorable" à la fusion à 50/50" entre PSA et Fiat Chrysler tout en restant particulièrement vigilant.
Une grande nouvelle pour le secteur automobile, PSA et Fiat Chrysler ont annoncé un projet de "fusion à 50/50", rapporte Le Figaro. Dans un communiqué commun, les deux constructeurs ont fait savoir être tombés d’accord "à l’unanimité" pour mettre en œuvre cette fusion de leurs activités. La nouvelle entité serait basée aux Pays-Bas.
Aussi, les actionnaires des deux groupes détiendraient respectivement 50% du capital. Par conséquent, ils partageraient à parts égales les fruits de ce rapprochement, a précisé le communiqué. Pareillement, le conseil d’administration serait composé de 11 membres dont 5 nommés par Fiat Chrysler, dont John Elkann en tant que président, et 5 par PSA.
Par ailleurs, l’actuel patron du constructeur français, Carlos Tavares, serait le directeur général pour une durée initiale de 5 ans. En même temps, il serait membre du conseil d’administration.
Avec cette fusion, le 4e plus grand constructeur mondial vient d’être créé, selon le communiqué. Celui-ci va produire 8,7 millions de véhicules chaque année et aura un chiffre d’affaires consolidé de près de 170 milliards d’euros. Toutefois, PSA et Fiat-Chrysler ont assuré que cette fusion se fera "sans fermeture d’usine" et la valeur de ces synergies annuelles est estimée à 3,7 milliards d’euros. En tout cas, PSA a également, indiqué qu’il se séparera de ses 46 % dans Faurecia avant la fusion avec Fiat.
Dans un communiqué, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a expliqué accueillir "favorablement" ce projet de fusion. Néanmoins, en tant qu’actionnaire de PSA, l’Etat français restera "particulièrement vigilant" sur la préservation de l’empreinte industrielle en France, la localisation des centres de décision. Cette attention se portera aussi sur "la confirmation de l’engagement du nouveau groupe sur la création d’une filière industrielle européenne de batteries électriques", a précisé Bercy.
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