Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la "désocialisation" des heures supplémentaires prendra effet à partir de 2020. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé : "Ce sera fait à l’horizon 2020".
Le gouvernement "ne s’interdit aucune piste" en matière d’exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, en se fixant comme principe que le travail en France "paye mieux", avait déclaré début février le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
Dimanche dans le cadre du "Grand rendez-vous" Europe 1/CNews/Les Echos, il a confirmé que les heures supplémentaires serait exonérées de cotisations à partir de 2020. Il a tenu à préciser qu’il ne s’agira cette fois pas de "défiscalisation" mais de "désocialisation", puisque le mécanisme consistera à supprimer les cotisations sur les heures supplémentaires.
Benjamin Griveaux a également expliqué que le mécanisme ne prendra effet qu’en 2020 pour des raisons de trajectoire budgétaire. "Nous avons une question de sérieux budgétaire à tenir, nous avons une trajectoire, des engagements à tenir vis-à-vis de nos partenaires européens", a-t-il expliqué. "Mais il faut que le travail paye mieux. C’est important de faire en sorte que le travail soit mieux rémunéré", a-t-il insisté.
Concernant le coût de la mesure, Benjamin Griveaux a déclaré ne pas avoir de chiffre à sa disposition. "Mais comptez sur Bercy pour nous faire les calculs et les prévisions les plus précis possibles", a-t-il conclu.