Le ministre du Budget, Gérald Darmanin, a expliqué que le meilleur moyen de redonner du pouvoir d’achat aux Français, c’est d’alléger les cotisations sociales.
Le bulletin de paye de janvier a été plus lisible et plus court, mais surtout allégé en cotisations sociales, telles que l’assurance chômage, maladie, etc. Il y aura une augmentation, en deux fois, du salaire à compter de janvier et encore plus, en octobre avec la suppression totale de la cotisation de l’assurance chômage. Cette mesure touchera le portefeuille d’environ 25 millions de salariés. Pour le ministre du Budget Gérard Darmanin, c’est le meilleur moyen de redonner aux Français du pouvoir d’achat. Rien qu’en un mois, le simulateur de Bercy a été consulté par plus de 900 000 personnes.
À la fin du mois de janvier, le salaire net des salariés français a augmenté. Si en octobre 2017, un salarié ayant reçu 1 125,50 euros reçoit au 31 janvier 2018 1 146,19 euros et 1 160,42 euros en octobre 2018. Ce sont surtout les salariés indépendants, retraités modestes ou familles monoparentales qui bénéficieront de ces changements. En plus, il y aura une réduction de la taxe d’habitation de 30% pour 8 foyers sur 10. D’où un gain de 170 euros de plus et en moyenne pour chaque ménage. Par contre, un retraité touchant plus de 2 500 euros va payer plus par rapport à celui qui ne touche que 1 289 euros de pension brute mensuelle. En plus, ce dernier ne subira pas de hausse de CSG ou contribution sociale généralisée.
Pour les fonctionnaires, la hausse de la CSG sera compensée à l’euro près. Le ministre du Budget a ainsi souligné qu’il fallait que le travail paye. D’où la décision de supprimer ce genre d’impôt "injuste" tel que la taxe d’habitation, mais surtout il ne sera pas remplacé par un impôt supplémentaire.
Cette hausse ne ravit pas tous les automobilistes, mais le ministre du Budget a précisé que cette hausse a été mise en place dans le but de sortir du diesel. Par conséquent, celui qui abandonnera le diesel recevra jusqu’à 2 500 euros afin d’acheter une voiture plus propre.
À partir du 1er janvier 2019, l’impôt sur le revenu sera prélevé directement, chaque mois, sur la fiche de paie de chaque salarié. En effet, pour cette année 2018, les Français paieront leurs impôts sur le revenu de 2017. Par contre, en 2019, ils les paieront dans la même année. Par conséquent, il n’y aura pas de paiement d’impôt sur le revenu pour l’année 2018. Dans ce cas, les salariés qui auront une augmentation pour cette année seront gagnants. Par contre, Gérald Darmanin a souligné que les revenus exceptionnels resteront taxés.
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(Source : Interview du JDD-Janvier 2018)