L’Etat s’est engagé à accorder une indemnisation en contrepartie de la fermeture de Fessenheim. EDF a alors donné son approbation.
C’est confirmé, la plus ancienne des centrales nucléaires de la France va bientôt fermer. Le conseil d’administration d’EDF a en effet accepté ce mardi, le protocole d’indemnisation proposé par l’État et consent dans la foulée à la fermeture de Fessenheim. A titre de rappel, l’Etat est actionnaire à 85,6%.
Lors du vote sur la fermeture ou non de la centrale nucléaire de Fessenheim, six représentants des salariés ont voté contre. Six administrateurs indépendants dont le PDG Jean-Bernard Lévy quant à eux, ont donné leur approbation. Pour l’instant, la date de fermeture du centrale nucléaire Fessenheim n’est pas encore fixée, celle-ci fera l’objet d’une autre réunion.
Sur le protocole d’indemnisation, estimé à pas moins de 446 millions d’euros, EDF pourra toucher 100 millions d’euros à l’arrêt de la centrale. Le versement du solde est étalé sur une période allant jusqu’à 2041, il sera à la fois fixe et variable en considérant d’éventuel manque à gagner d’EDF.
Dans la liste des garanties proposées à EDF figurent également l’extension du délai de l’autorisation pour construire l’EPR de Flamanville (Manche) ou encore la possibilité pour EDF de remettre en marche le réacteur n°2 de la centrale de Paluel (Seine-Maritime) en cessation d’activité depuis mai 2015.
A titre de rappel, l’arrêt définitif de Fessenheim faisait partie des soixante promesses de campagne de François Hollande en 2012. A l’époque, on prévoyait son arrêt à l’horizon 2018.