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L’Insee vient de revoir à la baisse sa prévision de croissance pour 2016, alors qu’il tablait sur 1,3% auparavant. L’économie française devrait cependant connaître l’embellie traditionnelle de fin d’année, après un repli au premier semestre.
L’accélération de l’économie française en période de fin d’année devrait être au rendez-vous, mais ce ne sera pas suffisant pour que 2016 se distingue de 2015 et que 2017 se place sous de meilleurs auspices, prévient Le Figaro qui relaye une note de l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) publiée le 15 décembre. Le Produit intérieur brut (PIB) devrait augmenter de 0,4% au quatrième trimestre, après +0,2% au troisième et -0,1% au deuxième.
Selon l’Insee, le PIB de la France continuerait d’évoluer de manière très similaire qu’en 2015, alors que le gouvernement a revu au mois de novembre son objectif de 2016 à 1,4%, contre 1,5% précédemment. Ce cas de figure laisse entrevoir à ce stade que la situation serait la même en 2017 si les incertitudes liées à la présidentielle française et l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche n’affectent pas davantage le moral des investisseurs.
L’acquis de croissance sur l’ensemble de l’année atteindrait 1% au 30 juin prochain, selon l’Insee. À ce niveau, il faudra que l’économie progresse d’au moins 0,6% sur chacun des deux derniers trimestres de 2017 pour atteindre 1,5%, l’objectif sur lequel le gouvernement a basé son budget. Un tel schéma ne s’est pas produit depuis près de dix ans.
Après une stabilisation au 3e trimestre, le taux de chômage devrait reprendre sa légère baisse jusqu’à la mi-2017, pour atteindre 9,5% de la population active en métropole et 9,8% avec l’outremer, selon toujours l’Insee. L’indicateur resterait donc supérieur à son niveau du début du mandat du président de la République François Hollande qui était de 9,3% en métropole et 9,7% en France entière. La légère baisse attendue serait due à une poursuite des créations nettes d’emplois d’ici à la mi-2017 qui sont de 104 000, dont 88.000 dans le secteur marchand. En théorie, cela suffirait à absorber la hausse de la population active qui est de 65 000 personnes.
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