Henri Poupart-Lafarge, le PDG du groupe Alstom, a été entendu par le gouvernement. Il a réaffirmé son intention de transférer une partie des activités du site de Belfort vers celui de Reichshoffen, dans le Bas-Rhin.
L’État souhaite contribuer au sauvetage du site de production de trains de Belfort appartenant au groupe Alstom en passant des commandes, rapporte France Tv. Henri Poupart-Lafarge, le PDG du groupe, qui a été reçu par le gouvernement, a affirmé qu’il était impossible de maintenir la production sur ce site. La direction d’Alstom a réaffirmé son projet de transférer une partie des activités de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen, dans le Bas-Rhin. La semaine dernière, le constructeur ferroviaire avait annoncé la fermeture de son site franc-comtois à partir de 2018, menaçant ainsi 400 emplois. Après Henri Poupart-Lafarge et le maire de Belfort, c’est au tour des syndicats du constructeur ferroviaire d’être reçus, ce mardi, par le gouvernement. Ce dernier a également promis aux syndicats d’aider à apporter des commandes pour maintenir la production de trains à Belfort.
Dans un message adressé aux salariés, la direction d’Alstom assure que "tout sera mis en œuvre pour qu’il n’y ait pas de départs contraints d’ici à 2018", ce qui est en légère contradiction avec les déclaration du PDG du groupe qui a dit que l’exploitation du site était devenue impossible. Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, a assuré que "trois dossiers peuvent se concrétiser rapidement et deux autres sont en cours", afin d’aider le site de Belfort à remplir son carnet de commandes. Le Premier ministre Manuel Valls, de son côté, a de nouveau tapé du poing sur la table. "Il est hors de question que le site de Belfort ferme", a-t-il dit au cours d’un point de presse.
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