Bercy se prépare à la dernière réforme fiscale du quinquennat de François Hollande. La mise en place du prélèvement à la source devra en effet débuter le 1er janvier 2018.
La mise en place du prélèvement à la source est en route. Alors que la mesure doit débuter le 1er janvier 2018, des dépenses supplémentaires seront mobilisées du côté du ministère de l’Économie et des Finances. Dans les détails, cette réforme fiscale coûtera plusieurs dizaines de millions d’euros qui seront répartis sur trois grands postes de dépenses.
Pour mettre en œuvre le prélèvement à la source, la suppression de postes va diminuer par rapport à ce qui a été prévu. En revanche, Bercy envisage de renforcer les équipes dans les centres des impôts. "Il va y avoir sûrement beaucoup de questions au démarrage, il faudra pouvoir y répondre", précise l’entourage du secrétaire d’État au Budget cité par Europe1. En conséquence, il y aura moins de suppression de postes que ce qui était prévu. Quelques centaines d’emplois seront alors sauvegardés, ce qui implique le paiement de plus de salaires que ce qui était prévu.
En ce qui concerne la communication sur le prélèvement à la source, de grandes campagnes d’information seront lancées dans le courant de l’année prochaine pour un montant de quelques millions d’euros. Mais la mise à jour de tous les systèmes informatiques constitue la principale dépense à raison de 20 à 30 millions d’euros selon les premières estimations de Bercy. Il est à préciser que ces coûts exceptionnels accompagneront uniquement le démarrage du prélèvement à la source. D’ici quelques années, cette mesure et les déclarations sur Internet devraient permettre de faire des économies.
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