Sur le territoire de l’Hexagone, l’Assemblée nationale a décidé le début de la fin des chèques. Au 1er juillet 2017, la validité de ce document passera de un an à six mois.
L’ère des outils bancaires modernes pour la France
La France arrivera-t-elle à se passer du chèque ? C’est en tout cas ce qu’entend appliquer l’Assemblée nationale. Dans la nuit du jeudi 9 juin à ce vendredi, les parlementaires ont décidé de raccourcir la durée de validité des chèques bancaires. À partir du 1er juillet 2017, ces derniers passeront donc de un an de validité à six mois. L’initiative a été prise dans le cadre de l’examen du projet de loi Sapin II. Elle a été décidée pour favoriser l’emploi d’outils bancaires plus modernes et réduire l’incertitude rattachée au délai d’encaissement du chèque afin de limiter "le risque d’impayés pour les commerçants".
Le chèque bancaire est encore très utilisé en France
Malgré une diminution significative de l’usage du chèque en France, un rapport de la commission des Affaires économiques révèle un fort taux d’utilisation en comparaison aux autres pays d’Europe. Ainsi, "un Français utilise en moyenne près de 37 chèques par an, contre 11 pour un Anglais, et moins d’un (0,38) pour un Allemand", selon 20 Minutes. De nos jours, les gens se servent de carte bancaire, de paiement mobile ou encore de virement bancaire pour effectuer leurs transactions quotidiennes. C’est cette modernité que le projet de loi Sapin II entend mettre en place au plus vite.
La voix discordante dans la modification de la validité du chèque
Cependant, l’annihilation du chèque dans le cadre du projet de loi Sapin II a été objectée par l’élue du Front de gauche Huguette Bello. D’après la parlementaire, le chèque est encore un moyen de paiement " non négligeable " sachant qu’il est principalement utilisé "par des personnes aux revenus modestes qui veulent échelonner leur paiement". Cette voix n’a toutefois pas suffi à arrêter l e progrès. Le texte notamment celui qui se rapporte à la durée de validité réduite du chèque va être envoyé en seconde lecture auprès des sénateurs.
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