La croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,5% au premier trimestre en France, soit mieux que les 0,4% prévus, selon une première estimation publiée aujourd’hui par l’Institut national de la statistique (Insee).
La croissance au premier trimestre de 2016, qui de 0,5%, est de est en hausse de 0,3% par rapport au dernier de 2015, observe Le Figaro. Cette hausse s’explique notamment par une augmentation de la consommation des ménages, qui a connu sa plus forte augmentation depuis fin 2004 (+1,2%), selon un communiqué de l’Institut national de la statistique (Insee). Le ministre des Finances Michel Sapin a assuré que l’action du gouvernement "portait ses fruits et que c’est une croissance solide qui est enclenchée".
Dans ses dernières prévisions sur la croissance, publiées au mois de mars, l’Insee avait parié sur une croissance de 0,4% au premier trimestre. Un chiffre sur lequel s’étaient ensuite alignés la Banque de France, de même que les économistes interrogés par le fournisseur de données financières Factset.
Ce chiffre encourageant fait écho à plusieurs bonnes nouvelles annoncées cette semaine, notamment sur les chiffres du chômage, qui a reculé de 1,7% en mars, et dans le secteur du bâtiment, avec des mises en chantier de logements neufs en hausse de 3% sur un an lors des trois premiers mois de l’année.
Le gouvernement table sur une croissance de 1,5% du PIB cette année. Un chiffre plus optimiste que celui de la Commission européenne, qui parie sur une hausse de l’activité de 1,3% seulement, et que celui du FMI, qui a abaissé mi-avril sa prévision à 1,1%, en raison du ralentissement de l’économie mondiale.
Selon le ministère des Finances, Bercy, "l’acquis de croissance" pour 2016, autrement dit ce que serait la progression du PIB en cas de croissance nulle sur le reste de l’année, est déjà de 1% à l’issue du 1er trimestre, "ce qui signifie qu’avec moins de 0,4% de croissance chaque trimestre, l’objectif de 1,5% sur l’année sera atteint".