sipa
Le contexte général est propice à la reprise de la croissance. Le gouvernement doit se dynamiser pour espérer la concrétiser.
Face à une prévision de reprise économique qui devrait avoir lieu lors du premier semestre de 2015, Michel Sapin, ministre des Finances, demande aux entreprises de venir investir en France (20 Minutes). "Aujourd’hui les entreprises ont la capacité d’investir, elles doivent investir", a-t-il dit. Le membre du gouvernement appelle à une "responsabilité du monde économique", parce que justement il estime que les entrepreneurs ne le font assez.
Le ministre annonce que les charges des entreprises vont baisser de 12 milliards d’euro cette année, et le gouvernement le réduira encore de 10 milliards d’euros en 2016. Cette embellie de l’économie est prévue impacter sur l’état du chômage. L’Insee de son côté pourtant calcule à 10.2% de la population active frappées par le chômage à la mi-2015.
Du côté de Manuel Valls en tout cas, cet optimisme est fort lorsqu’il s’est exprimé sur la perspective économique de cette année vers la fin du mois de mars. Et de même pour l’amélioration de la situation du chômage, malgré une hausse des demandeurs d’emploi en février (+0.4%). Pour le Premier ministre, une évolution nette de l’emploi ne se fera sentir qu’à partir d’une croissance économique au-delà de 1.5%.
Les chiffres du chômage durant les deux premiers mois de l’année sont de -19.100 en janvier, +12.800 en février et -6.300 en cumulé. Le chef du gouvernement affirme que c’est la première fois que cela arrive depuis 2008. Il pense que la croissance à 1.5% sera atteinte cette année. "Il faut attendre trois à quatre mois pour avoir une tendance, nous avons des signaux intéressants, assure le chef du gouvernement. L’année 2015 sera l’année du retour de la croissance", a-t-il dit.
De même, du côté du déficit de l’année 2014, les chiffres s’annoncent également mieux que prévu. Au lieu des 4.4% annoncés, il sera finalement de 4%.