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Malgré la note positive pour 2015, cela n’impactera pas encore sur le chômage. De plus que cela dépend beaucoup des cours du pétrole et de l’euro.
Selon 20 Minutes, François Hollande a estimé que les prévisions de croissance de l’Insee publiées jeudi soir étaient "en ligne" avec celles du gouvernement pour 2015 (1%), mais que cette croissance ne serait pas "suffisante" pour que l’on assiste à une baisse du chômage.
"Nous sommes en ligne par rapport à notre prévision de croissance pour l’année 2015", a déclaré le François Hollande lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles.
"Nous avons effectivement des situations meilleures", a estimé le chef d’Etat. D’abord, "la zone euro est solide" et les "taux d’intérêt, même pour les pays périphériques qui étaient les plus menacés, ont considérablement baissé", a-t-il indiqué.
Pour le président de la République, la "deuxième situation positive est un prix du pétrole très bas et un cours de l’euro qui a perdu 10% par rapport au dollar ces six derniers mois avec des taux d’intérêt pour la France qui sont en-dessous de 0,90%". "Troisième situation positive : le plan Juncker d’investissement" de 315 milliards d’euros en Europe dans les trois ans à venir, que les 28 ont endossé jeudi soir, selon le président.
L’Insee a conforté jeudi les bonnes attentes du gouvernement en prévoyant une petite accélération de la croissance, qui n’aura toutefois pas d’impact sur le chômage, et très tributaire du prix du pétrole comme du cours de l’euro.
Si l’institut n’a pas fait de perspective pour 2015 en entier, il a donné une indication en estimant à 0,7% "l’acquis de croissance" à la fin du premier semestre 2015. "En langage simple, cela veut dire que l’on aurait fait pratiquement les deux tiers du chemin pour avoir 1% de croissance à la fin 2015", a relevé le chef de l’Etat qui pense donc que cet objectif sera "sans doute atteint ".