Dans le cadre du projet de budget 2015, l’Assemblée nationale a adopté lundi soir 45.000 emplois aidés supplémentaires. L’adoption a été faite via un amendement socialiste défendu par Bruno Le Roux.
Lundi soir, l’assemblée nationale a voté 45.000 emplois aidés supplémentaires. Face à l’adoption de ce dispositif qui entre dans le cadre du projet de budget 2015, François Rebsamen, le ministre du Travail, s’est dit " favorable" à ce dispositif surtout "dans un contexte de persistance d’un chômage élevé".
" Au lieu des 50.000 emplois aidés supplémentaires votés en commission et annoncés depuis plusieurs semaines par le groupe socialiste, l’amendement en prévoit 45.000, à savoir 30.000 contrats d’accompagnement vers l’emploi (non marchands) de plus et 15.000 emplois d’avenir supplémentaires. ", précise le Figaro.
Estimé à 175 millions d’euros en crédits de paiement (limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année) et à 480 millions d’euros en autorisations d’engagement (limite supérieure des dépenses pouvant être engagées), ce dispositif inclut également une enveloppe de 15 millions d’euros. Cette somme servira à accroître les moyens des missions locales en vue de l’accompagnement et du suivi des emplois d’avenir.
Ces sommes seront prélevées sur les crédits destinés à financer les contrats de génération, comme le prévoit l’amendement. Le Figaro qui rapporte cet amendement annonce que "le gouvernement apportera une réponse dans le courant de la discussion budgétaire".
5.000 services civiques supplémentaires, prévus sur la mission Sports, Jeunesse et Vie Associative s’élevant à 25 millions d’euros ont été ajoutés par les députés PS aux emplois aidés supplémentaires.