Le nombre des séparations à l’amiable entre un salarié et son employeur atteint un nouveau sommet. En juin, 32 695 ruptures de ce type ont été enregistrées par l’administration.
Il s’agit d’un nouveau record absolu et historique, a constaté le site challenges.fr. Le précédent record datait de juillet 2013 où 32 449 ruptures par consentement mutuel avaient été agréées, d’après la Dares, service des statistiques du ministère du Travail.
Sur les 35 380 demandes de ruptures conventionnelles déposées en juin, 32 695 ont été acceptées par les autorités. Ce record survient, certes, avant l’entrée en vigueur de la nouvelle convention d’assurance chômage le 1er juillet.
Or les salariés touchant d’importantes indemnités de départ supra-légales sont mis à contribution par les nouvelles règles, comme dans le cas d’une rupture conventionnelle. Ils devront désormais attendre jusqu’à 180 jours pour toucher leurs allocations, au lieu de 75.
La rupture conventionnelle, qui permet à l’employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminé (CDI) d’un commun accord a été mise en place en août 2008 par le gouvernement Fillon. Le salarié concerné bénéficie de l’assurance chômage.
Jusqu’en 2012, le dispositif a connu une forte hausse, passant de 15 899 en 2009 à 26 658. La moyenne mensuelle s’élève à 27 547 début juillet 2014. A la fin de l’année dernière, 13% des demandeurs d’emploi indemnisés l’étaient après une rupture conventionnelle, contre 11,4% en 2011, selon l’Unédic.