Les déboires de la banque française continuent malgré l’intervention du président Hollande d’après Le Figaro. Seize milliards de dollars d’amande, soit plus de 11 milliards d’Euros, c’est ce que risque BNP Paribas.
L’amande encourue par la banque française pourrait bien être la plus lourde jamais infligée à une banque. Selon Le Figaro, il s’agit d’une riposte tactique des autorités américaines à une proposition émise par BNP Paribas de ne s’acquitter que d’un milliard de dollars, soit tout de même plus de 700 millions d’euro. Cette révision à la hausse de plus de dix fois le montant proposé intervient pourtant après les discussions entre les présidents Hollande et Obama au cours d’un dîner le 05 juin, visiblement, la banque française n’est pas sortie d’affaire et risque vraiment gros.
Accusée d’avoir contourné l’embargo américain sur des pays comme l’Iran et le Soudan en effectuant des opérations financières avec ces pays, BNP Paribas pourrait également se voir dans l’obligation de suspendre provisoirement une partie de ses activités.
Le directeur général de la banque, Jean-Laurent Bonnafé s’est déplacé à Washington et à New York la semaine dernière dans l’objectif d’obtenir un fléchissement de la position des autorités américaines dans cette affaire. "Les discussions qui ont eu lieu pendant le premier trimestre 2014 montrent qu’il existe une très grande incertitude sur les sanctions qui pourraient être décidées par les autorités des États-Unis à l’issue du processus" annonce Laurent Bonnafé qui s’attendait à ce que le montant de l’amande dépasse largement la provision initialement constituée par BNP Paribas.