La maire de Paris a donné son avis concernant la décision du chef d’Etat après les élections européennes. La femme politique française estime que ce n’est pas le bon moment puisque les J.O arrivent bientôt.
Le choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale a étonné plus d’un.
Anne Hidalgo, est loin d’être d’accord avec le timing du président et elle n’est pas sereine concernant la proximité des dates avec celles des Jeux Olympiques sur le sol français. Les électeurs seront appelés aux urnes pour choisir leur député, le 30 juin et 7 juillet prochain.
Le grand évènement sportif commencera une vingtaine de jours après le deuxième tour du scrutin. La maire de Paris était en déplacement dans un établissement scolaire, ce matin, quand les journalistes l’ont interrogé sur cette décision du président. "Je ne peux être qu’il inquiète", a avoué Anne Hidalgo. L’ancienne candidate à la présidentielle a avoué ne pas voir été surprise par les résultats impressionnants Rassemblement National. Elle s’attendait aussi à la dissolution.
"Bien sûr que ça fait des mois que la situation est intenable dans le pays, qu’il n’a tendu la main à personne", a déploré Anne Hidalgo face à la presse. "Quand vous supprimez la gauche républicaine et la droite républicaine, il reste quoi ? Le chaos", analyse-t-elle. La magistrate de la ville était venue dans cette école avec Thomas BACH. Contrairement à Madame Hidalgo, président du Comité international olympique (CIO), s’est montré très optimiste concernant le bon déroulement des prochains des JO.
"Nous voyons une grande unité en faveur des JO à Paris", a souligné le numéro Un du comité.
"La France est habituée à faire des élections et ils vont le faire encore une fois, on aura un nouveau gouvernement et un nouveau Parlement et tout le monde va supporter les JO", a rassuré Thomas Bach.