Quand le pain s’associe à la santé pour lutter contre le diabète

Norbert Tacoun, Artisan boulanger, représentant et défenseur de la profession à la Réunion a pris la parole pour montrer que les artisans boulangers se soucient de la santé des consommateurs, notamment en luttant contre le pain blanc. A ce titre, la Mutualité de la Réunion a pris une initiative pour une meilleure information sur la qualité nutritionnelle du pain.

"Quelle belle démarche, celle de la Mutualité de la Réunion d’associer le pain à la santé ! Nous les professionnels, nous fabriquons du pain, nous essayons d’innover, de proposer des pains spéciaux, toujours avec plus de goût et au final, c’est le consommateur qui décide", déclare ainsi Norbert Tacoun.

"C’est très favorablement que la profession accueille la démarche de la Mutualité de la Réunion pour une meilleure information sur la qualité nutritionnelle du pain. Je m’engage à contribuer aux côtés de la Mutualité de la Réunion, à mieux communiquer sur nos savoir-faire et à combattre le pain blanc", a-t-il encore ajouté.

Les artisans boulangers n’ont rien à cacher !

À la Réunion les artisans boulangers sont nombreux à fabriquer du pain de qualité. Le "bon pain", fait avec de la bonne farine, qui a suivi un processus de fabrication artisanale (pétrissage, façonnage, fermentation adaptée selon l’arôme et le goût recherché). Au final, un pain qui a des qualités nutritionnelles. "C’est vrai, nous ne communiquons pas assez sur la qualité de produits. Nous n’avons rien à cacher, le travail est fait dans les règles de l’art. Il y a tout un process pour produire du pain de qualité, mais c’est méconnu, et c’est à nous d’ouvrir nos entreprises et d’expliquer aux consommateurs ce que l’on fait". Norbert Tacoun se dit ouvert à l’information directe au client, sur les farines, les teneurs en sucres ou sel, les qualités nutritionnelles des pains, afin que tous les consommateurs s’y retrouvent et achètent en conséquence.

Néanmoins, l’on constate que bien que les vendeurs en boulangerie soient très bien formés sur la technologie et la pratique professionnelle, ils ne le sont pas assez sur l’aspect nutrition. Un travail doit être fait sur ce point-là également.