Compte tenu de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 à La Réunion, la maire de la ville de Saint-Denis a annoncé des mesures fortes pour assurer la sécurité des habitants.
Vu l’évolution constante de l’épidémie de coronavirus à La Réunion, la situation sanitaire sur l’île inquiète les autorités sanitaires, mais surtout la population. Afin de garantir la sécurité de tous, la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, a annoncé des mesures fortes. Ces règles sont entrées en vigueur le vendredi 21 août et s’appliqueront jusqu’au 15 septembre 2020.
Parmi ces mesures, Mme Bareigts a cité par l’interdiction de rassemblements de plus de dix personnes sur toutes les aires de pique-nique, qui favorisent la transmission du coronavirus. Elle a également indiqué la fermeture des sites sportifs au public. Pour participer à cette lutte contre la Covid-19, le milieu sportif a décidé de suspendre les entraînements.
Le président de la Ligue de handball, Philippe Alexandrino, adhère à la décision annoncée par la mairie. Interrogé par l’équipe de Dionycité, il a indiqué : "Si on veut que demain nos jeunes puissent retrouver les terrains … nous devons avoir une attitude responsable". Partageant le même avis, le président de la Ligue de basket-ball estime que cela ne fera pas de mal. Danielle Arrighi, la présidente du comité de boxe anglaise espère quant à elle que "tout le monde jouera le jeu".
Outre les mesures citées par la maire, le port du masque est obligatoire dans les espaces verts, les zones de loisirs et les parcs à Saint-Denis jusqu’à mi-septembre. L’efficacité de ces règles repose sur la citoyenneté. Gérard Françoise, élu délégué à la sécurité, a fait valoir l’importance de "savoir donner du sens à ces interdictions". "Chaque geste comptera dans cette lutte contre ce mal invisible", a-t-il souligné. Les contrevenants seront sanctionnés.
Dans la ville de Saint-Denis, la circulation du Sars-Cov-2 se confirme dans les quartiers du Chaudron, Primat, de Sainte Clotilde, Bas de la rivière. Face à la situation, la rentrée scolaire a dû être reportée. Ericka Bareigts reconnaît qu’il s’agit d’une "mesure difficile", mais elle la juge "nécessaire pour garantir la sécurité de tous". "C’est juste un petit sacrifice de quelques semaines, puis après on pourra reprendre une vie … presque normale", selon l’élue.