Concocté par la ville de Saint-Denis et la CINOR, le téléphérique est un projet d’aménagement innovant en matière de transport.
Avec le projet de téléphérique, la ville de Saint-Denis s’apprête à devenir la première ville d’Outre-mer équipée de ce moyen de transport innovant, rapide, sûr et qui permet d’éviter les bouchons. Avec le CINOR, les travaux pour créer la première ligne sont en train d’être entamés. Le chantier type dans le quartier de Bancoul vient d’être révélé.
L’ensemble des opérations entreprises dans cette quatrième station du téléphérique sera ainsi effectué pour les autres stations. Selon Antoine Henry, chef de projet SOGEA, il s’agit du troisième transport téléphérique de France, mais le premier de DOM-TOM. Il est, ainsi, nécessaire de fabriquer des outils vraiment spécifiques. Comme exemple, il a cité la réalisation des massifs qui se comptent au nombre de 4 outils. Il a ainsi expliqué qu’il a fallu 4 à 6 mois pour les concevoir et 3 à 4 mois pour les acheminer vers La Réunion.
La structure est formée par des coffrages spécifiques pour réaliser quatre pylônes par station, et une disposée entre les stations. Au total, 42 pylônes vont être construites. Un massif pourrait atteindre 12,50 m. D’après le chef du projet, différents montages et tests ont été déjà effectués, début juillet. Ces tâches ont permis de faire des essais de convenance de béton et de voir le bon montage des outils.
Après avoir effectué les travaux d’acheminement et les tests, le chantier de Bancoul entre actuellement dans les travaux préparatoires. Il s’agit notamment des études d’exécutions pour permettre d’organiser le déroulement des travaux. Il a cité entre autres la déviation des réseaux, les installations pour recevoir l’ensemble des personnels, l’abattage d’arbres, le nivellement, l’implantation topographique…
Pour effectuer tous ces travaux, 30 à 60 personnes sont indispensables, selon les pics de production. Avec la clause d’insertion, des habitants des quartiers, concernés par le projet, seront recrutés. L’objectif est de permettre aux Dionysiens d’avoir du travail avec ou sans qualification, de participer à la construction du téléphérique et au développement de leur quartier. Pour ce faire, un partenariat fort a été créé entre les différents chefs de file, d’après Sylvie Brimbel de la direction de l’insertion - ville de Saint-Denis.
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