Avant de débuter les cours, les enfants de 13 écoles dionysiennes se feront désormais servir un petit-déjeuner. Un programme qui entre dans le cadre du plan pauvreté, mis en place par le gouvernement.
L’État a mis en place un petit-déjeuner pour que les enfants des familles les plus défavorisées puissent apprendre le ventre plein. Ce dispositif de lutte contre la pauvreté est expérimenté à l’école de la Chaumière depuis vendredi 5 avril. C’est la première école de France à servir le petit-déjeuner aux élèves.
Malgré l’importance de ce repas, de nombreuses familles le négligent encore, soit faute de temps, soit de moyens. "Souvent, contrairement à ce que l’on pense, les élèves prennent un petit-déjeuner à la maison. Mais il n’est pas forcément bien équilibré", affirme Vêlayoudom Marimoutou, recteur de l’Académie de la Réunion.
Le recteur a aussi ajouté que l’opération petit-déjeuner de l’Etat est un levier afin d’intégrer le "bien manger", mais surtout d’intégrer les aliments dans l’éducation à la santé pour avoir les bonnes habitudes.
La ville de Saint-Denis a proposé 16 menus équilibrés qui ont tous été faits sous le conseil d’un nutritionniste. Vendredi 5 avril, le menu était composé de pain, de fromage, de compote et d’eau.
Selon Claudette Clain, élue à la restauration scolaire de Saint-Denis, le petit-déjeuner est capital pour la ville. "C’est une continuité de notre politique d’éducation, touchant aussi "le bien manger" à l’école.", a-t-elle ajouté en indiquant qu’il faut apprendre à manger équilibré dès la petite enfance.
Treize écoles dionysiennes s’engagent dorénavant à distribuer à leurs élèves un produit céréalier, un produit laitier non sucré et un fruit pour bien démarrer la journée.
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