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Afin de combattre l’échec scolaire et les inégalités, l’effectif dans les classes de CP et CE1 a été divisé par deux dans les réseaux d’éducation prioritaire. La Ville de Saint-Denis a appliqué cette décision de l’Etat dès la rentrée scolaire.
Des petites classes pour mieux apprendre. C’est l’une des mesures phares du ministre de l’Education nationale : les CP à 12 élèves ont été mis en œuvre à la rentrée 2017 dans les réseaux d’éducation prioritaires renforcés (REP +). A Saint-Denis, toutes les écoles ont appliqué cette décision, "car nous la préconisons", a déclaré le maire Gilbert Annette. Au niveau de la logistique, la Ville de Saint-Denis a dû déployer 650 000 euros pour créer 41 salles supplémentaires dans 17 écoles.
La Réunion figure dans le classement des zones les plus touchées par le décrochage, avec 57 108 jeunes âgés de 15 à 24 ans qui ont quitté le système scolaire (soit 45%), pour la plupart sans aucun diplôme. Une situation inacceptable, alerte Gilbert Annette. Pour le maire, "le dédoublement des classes en réseaux d’éducation prioritaire tombe à point nommé" Cette mesure permettra aux jeunes enfants d’acquérir le plus tôt possible les "savoirs fondamentaux". Notre ambition, détaille le mire, c’est d’élever "une génération de Réunionnais formés, instruits, ouverts sur le monde et capables de construire des projets de vie et de s’insérer durablement dans la vie active".
