La Ville de Saint-Denis a offert des spectacles qui avaient du "sens" afin de célébrer les 170 ans de l’abolition de l’esclavage. Durant des mois, une centaine de Dionysiens se sont préparés.
Pour les 170 ans de l’abolition de l’esclavage, la Ville de Saint-Denis a souhaité offrir aux Dionysiens des festivités du 20 Désanm exceptionnelles afin de redonner du sens à cette date symbolique ! Pour concrétiser ce 20 Désanm d’exception, la mission a été confiée à l’association Ecole populaire de l’Océan Indien. Durant plusieurs mois, l’association a préparé petits et grands pour remémorer comme il se doit l’histoire du pays. Déjà en juin, le premier public à être sensibilisé sur cette date symbolique était les enfants. Un programme culturel leur avait été réservé. Trois écoles dionysiennes ont ainsi participées à un projet de découverte du patrimoine, l’objectif pour Stéphane bouquet, Médiateur Culturel : "faire découvrir aux enfants l’histoire de leur île et de leur quartier par le biais de dessins et d’écritures". En novembre, d’autres se sont consacrés à la musique par le biais d’ateliers ou la visite d’un musée hors territoire pour s’approprier des instruments traditionnels. Les plus grands ont bénéficié de trois jours de formations. L’histoire, l’expression corporelle et la musique étaient les trois axes abordés par l’Ecole populaire de l’Océan Indien. Les acteurs associatifs et communaux de Saint-Denis ont pu bénéficier de cette formation. Les rencontres et ateliers généalogiques avec l’association frère de sang et les évènements culturels de la ville, comme les Journées Européennes du Patrimoine et la Somen Kréol, ont tous contribué au travail de mémoire et de transmission. Stéphane bouquet avait affirmé que "le 20 décembre cette année aura plus de tableaux qui seront découverts à travers des gestuelles, de la musique, des postures, paraître, accessoires … l’objectif étant de mieux comprendre l’esclavage".