“Les écoles d’ingénieurs sont dures d’accès avec les concours”.
“Il n’y a que des garçons dans ces prépa”.
“Je ne vais pas pouvoir assurer financièrement ce genre de filière pour mon enfant”.
Stop aux idées reçues !
À l’occasion des portes ouvertes de l’INP de La Réunion, le samedi 22 février de 8h à 16h au lycée Lislet Geoffroy à Saint-Denis, venez découvrir l’univers de cette formation, préparatoire aux écoles d’ingénieurs du groupe INP.
La Prépa des INP c’est quoi ? C’est une formation qui propose à tous les bacheliers provenant d’un lycée général, ayant choisi une spécialité mathématiques en terminale, un cycle préparatoire scientifique (mathématiques, physique, chimie, informatique, biologie) de haut niveau en 2 ans dans 10 villes en France. Et l’une d’entre elles se situe à La Réunion, à Saint-Denis.
Sans la pression des concours, cette voie scientifique permet une évaluation par contrôle continu et garantit une place dans une des écoles du groupe INP, dont certaines sont classées parmi les meilleures en France, aux étudiants ayant obtenu la moyenne en fin de cursus. Et cette année, ce ne sont plus 35, mais 40 écoles d’ingénieurs publiques que la prépa des INP permet d’intégrer.
L’effectif de classes augmente à partir de la rentrée 2025, avec un objectif de 30 étudiants la première année, ce qui permettra d’offrir plus de chances aux bacheliers d’intégrer cette formation.
La prépa des INP appartenant au réseau d’enseignement public, le coût de formation est équivalent à celui d’une année universitaire. “Nous avons 37,5% d’élèves boursiers en première année. C’est une formation accessible à tous et chacun est accompagné au mieux dans son cursus”, précise Evelyne Renaud, Directrice des études et professeure de mathématique à la Prépa des INP de La Réunion.
Quant à la mixité, Lucas De Lanux, ancien élève de la Prépa des INP, se souvient d’une classe plutôt homogène. “C’est peut-être dû aux stéréotypes de genre si l’on voit moins de filles dans ces filières scientifiques et ces idées reçues qui peuvent décourager les jeunes femmes à s’orienter vers ces domaines d’étude. Ce qui compte, c’est notre intérêt et notre volonté à travailler dans les domaines que l’on aime”, ajoute Lucas, aujourd’hui en 2eme année d’école d’ingénieur (ENSEEIHT) à Toulouse dans le département dédié à la mécanique des fluides.