Parfois, lorsque l’on s’est trop éloigné du monde professionnel, il est difficile de remettre le pied à l’étrier. Alors pour accompagner ces personnes à réintégrer le marché du travail, la trentaine d’entreprises d’insertion existantes à la Réunion proposent 832 postes.
Un cercle vertueux auquel participe La fédération des entreprises d’insertion. Vous allez tout comprendre en 5 questions.
La fédération, créée au niveau national en 1988, rassemble les entreprises d’insertion. À La Réunion, la délégation régionale regroupe déjà quatre adhérents, issus des secteurs de l’intérim, du BTP, de l’agroalimentaire et du paysagisme. Elle inclut différents types de structures : entreprises d’insertion (Ei), entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTi) et entreprises d’insertion par le travail indépendant (EiTi).
Le lancement officiel de La fédération sur l’île sera marquée par la visite de son président national, Luc De Gardelle, et de son délégué général, Matthieu Orphelin, les 13 et 15 novembre prochains, à l’invitation de François Proust, président de la fédération régionale et conseiller fédéral. François Proust, également co-gérant de l’ETTI Service Intérim, est à l’initiative de ce projet de création d’une fédération régionale à La Réunion.
Comme toute autre entreprise, elles respectent les règles fiscales, les prix du marché et les conventions collectives, avec un objectif social en embauchant des personnes sous CDDI (contrats à durée déterminée d’insertion). Ces structures fonctionnent comme un tremplin, tant sur le plan technique que social. Elles embauchent des personnes en difficulté pour leur offrir un nouvel élan professionnel, en les aidant à se former et à postuler pour des emplois durables. À la fin de leur parcours, 67 % des participants sortent de manière positive : 49 % décrochent directement un CDI ou un CDD, et 18 % poursuivent leur insertion dans une autre structure d’accompagnement, de handicap ou en formation.
Ces entreprises favorisent le retour à l’emploi de presque 100 000 personnes en difficulté en France. Les populations vulnérables telles que les demandeurs d’emplois de longue durée, les allocataires de minimas sociaux, les jeunes sans qualification, les personnes en situation de handicap ou encore les séniors et les bénéficiaires du RSA.
3 types d’entreprises d’inclusion :
- 22 entreprises d’insertion (Ei)
- 6 entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTi)
- 2 entreprises d’insertion par le travail indépendant (EiTi)
Cela permet aux entreprises d’insertion de participer à temps de rencontre entre pairs, à des formations, une montée en compétence, d’être accompagnées en cas de difficulté ainsi que d’accéder à un vivier de du candidats.
Au-delà de l’utilité sociale, cela permet de porter la voix des entreprises d’insertion réunionnaises au niveau national.
"L’efficacité économique est au cœur de ce projet, la finalité sociale en est sa genèse" selon le délégué régional, nouvellement nommé à la Réunion, Sandrino Ramanitrarivo.